La gare d’Ambérieu a toujours été un noeud ferroviaire important de notre région. Ici, nous sommes au début du siècle dernier. La protection du quai central a depuis bien évolué. Si le toit était imposant il y a 100 ans et de forme arrondie, depuis celui-ci est un peu plus réduit et a été légèrement déplacé.
Historiquement, le chemin de fer a desservi la commune dès 1856, faisant de la ville un important nœud ferroviaire et de la gare, « l’un des plus grand centre [sic] de triage national ». Certaines lignes, aujourd’hui disparues (par exemple la ligne Ambérieu – Montalieu-Vercieu) témoignent d’une grande activité ferroviaire à Ambérieu-en-Bugey ; activité illustrant d’ailleurs l’essentiel des collections du musée du cheminot, depuis 1987.
Dans les années 1930, le nœud ferroviaire, parfois surnommé l’« étoile d’Ambérieu » compte 247 locomotives au dépôt ; le bourg compte alors environ 6 500 habitants et la compagnie des chemins de fer de Paris à Lyon et à la Méditerranée y emploie environ 2 150 cheminots.
Le 7 juin 1944, une opération est organisée par des cheminots résistants et des maquisards, elle met hors service 52 locomotives et de nombreux autres matériels. Cette action, en diminuant les capacités d’un site stratégique et en réduisant les communications de l’armée allemande, évite le bombardement du site par les alliés ; une stèle à proximité de la gare d’Ambérieu-en-Bugey rappelle ce fait d’armes. (Source wipikédia)